Le nom de Daran nous est familier depuis déjà deux décennies, tout d'abord à titre de meneur du groupe français Daran et les Chaises puis en tant qu'artiste solo.

Si l'aventure des Chaises n'a duré que le temps de deux disques, c'est peut-être aussi dû à cette « itinérance » artistique qui permet au compositeur de se renouveler, tant par les styles empruntés que par les affinités renouvelées avec différents collaborateurs. On n'en a pas moins conservé quelques refrains bien tournés, musiques de Daran et paroles d'Alana Filippi: « Dieu nous regarde », « Aquarium » sur « J'évite le soleil », « Via Felicita », « 35 ans à Moscou » et « Dormir dehors » sur « 8 barré ».

Il annonce, en octobre 2010, qu'il s'installe à demeure au Québec. Depuis, deux albums, autant de tournées, un livre Aller simple pour Montréal qui relate notamment les moments les plus intenses de la tournée qui a suivi « L'homme dont les bras sont des branches ».

Trois ans après Le monde perdu, le compositeur-interprète et réalisateur Daran revient avec Endorphine.

Au menu de ce dixième album : du Daran pur jus, intense, puissant mais réfléchi, revendicateur sans être moralisateur.